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[Concours] Gagnez un livre de base dédicacé !

Démarré par Khufu, 02 Octobre 2018 à 09:39:41

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Khufu

[CONCOURS] Terre² - Gagnez un livre de base dédicacé !

En ce beau mois d'octobre, Terre² organise son 1er concours pour vous faire gagner un exemplaire du livre de base édité par BLAM.

Un bel exemplaire tout neuf dédicacé par Benoît Boeuf (ça rime), l'un des illustrateurs, et par la quasi totalité des auteurs (ça re-rime).

Pour participer c'est très simple, il vous suffit d'imaginer un héros pour Terre².
Pour cela vous avez le choix : décrivez votre héros en quelques lignes (ou plus), ou dessinez-le, ou encore photographiez vous en costume, bref... faites ce  que vous voulez !
Il faut inventer son histoire, son physique, ses traits de caractères, ses talents, tout ce qui vous passe par la tête. Et n'oubliez pas de lui donner un nom !

Puis postez votre création en réponse à ce post.

Le personnage qui sera le plus apprécié par les auteurs de Terre² (nous) gagnera le livre de base dédicacé.
Deux autres créations recevront une illustration originale de Benoit Boeuf (des portraits présents dans le livre).
Et certains personnages feront leur apparition dans des contenus gratuits que nous publierons dans le futur.

A vos claviers/crayons !

Fin du concours le 31 octobre. Résultats début novembre.

N'hésitez pas à partager l'info ... 😉

AnyanKat

#1
Youhou, de quoi écrire \o/

Allez, j'entame la danse par un contrepied, avec un personnage qui sera plus un anti-héro, qui pourrait être réutilisé dans des scenarios comme PNJ antagoniste... Ou bien comme un héro avec ses propres desseins ?
Ce personnage a été créé pour un scénario, ou des héros enquêtaient sur la disparition (entre autre) d'un enfant très important : Eleonore de Paris, petite fille de l'ancienne reine du même nom, nièce du roi de France, lors d'un déplacement de la famille dans le duché d'Angoulême. La police piétinant, et surtout, se concentrant uniquement sur l'affaire de cette petite là, négligeant les disparitions étranges ayant eu lieu durant les mois précédents sur le même duché, nos compatriotes se sont préoccupés de mettre leur nez là dedans... Et n'ont pas été déçus.
Nombreuses disparitions ont eu lieu sur le duché, sans qu'aucun lien ne puisse être tiré entre les victimes, d'âges, de milieu différents. La plupart ont disparu sur le marquisat de Rochefort. Ce qui tombe bien : l'un de nos protagonistes a pour seigneur le personnage dont je vais vous faire le descriptif, à qui il doit donc demander autorisation et conseil pour son enquête.

Description de personnage, et esquisse de scénario dans un même post, je vous présente la marquise : Florence des Nétumières de Rochefort.

Réputée pour être une aristocrate de goût, extrêmement cultivée et exigeante, et dont la tablée est l'une des meilleures de France, la veuve marquise de Rochefort délaisse la gestion de ses terres à des subalternes, pour se consacrer principalement à des activités culturelles. Son fils unique, lui-même parti en voyage autour du globe pour s'enrichir de découvertes, l'a laissée seule, avec la compagnie de ses domestiques, et de son intendant, Charles Larlan.

Lorsqu'ils se présentent à elle pour un entretien, la marquise apparaît comme une femme extrêmement charismatique, dont l'âge moyen n'a fait que renforcer les traits. Séduisante, opulente, et à la langue bien acérée, elle n'hésite pas à jongler entre complémentations et piques brûlantes à qui ose faire une erreur d'étiquette devant elle (au point que certains ne se demande si elle n'est pas pyromane, tant elle brûle dans ses paroles).
Un indescriptible malaise règne autour d'elle. Difficile d'en expliquer la cause : est ce parce que chaque serviteur cherche a se faire le plus discret possible, paraissant même effrayé d'être en sa présence ? Parce que chaque mot doit être pesé et sous-pesé, sous peine de risquer la mise à mort sociale ? Ou bien y a-t-il autre chose, qui procure cette sensation mêlée d'admiration et de frayeur à chaque regard posé sur elle, faisant planer cette ambiance aussi épaisse que le velours des rideaux rouges qui ornent la demeure ?

Pour la tablée, si quelqu'un parvient à s'y faire inviter, il pourra constater qu'il n'y a pas eu mensonge sur la marchandise. Les plats sont emplis de parfums raffinés, exotiques, et de viandes venues des quatre coins du monde, dont ils auront sans doute peine à deviner toutes les provenances. Et pour cause.

Alors que la paranoïa se distille peu à peu en chacun des visiteurs, face à ces sourires carmins et cette atmosphère pesante et prenant jusqu'aux tripes, peut-être le devineront-ils : l'un des plats ne contient rien de moins que la chair tendre et fraîche de l'un des enfants disparus récemment. Lequel ? Impossible à dire. Ni même si c'est bien le cas, ou si ce n'est que l'inquiétude qui parle. Il faut pourtant manger, sous peine de faire preuve d'impolitesse, d'être mis en soupçons, ou pire encore. L'imagination de chacun peut-être mis à rude épreuve, avec son ressenti personnel comme seul indice, sur ce qu'il pourrait lui arriver s'il ne fait pas honneur à la tablée ou il a eu la grâce d'être invités.

Car voila, tout le drame de l'histoire : la marquise est cannibale, et est elle-même le fond de l'histoire de ces disparitions. Comment ce vice lui est-il parvenu ? Et pourquoi ne pas se contenter de personnes pouvant disparaitre sans que personne ne s'en soucie, mais risquer d'aller prendre jusqu'à un enfant de sang royal pour satisfaire sa folie ?
Folie est la clef de la réponse. A travers elle, une puissance corruptrice est à l'oeuvre. Un démon, dont l'invocation est noircie dans sa chair, et de la pire espèce. Celle qui ne se refuse jamais à une invocation, qui ne se présente que comme l'humble serviteur de son invocateur. Un démon poli, courtois... Et armé d'une simple flûte. Non, pas une flûte de Pan. LA flûte de Pan. Car tel est le nom de ce démon païen, lubrique et plein de vices.
Qui, petit à petit, s'instille dans l'esprit de celui qui l'invoque. Sous couvert de le servir, inverse la tendance. Il prend le contrôle, par ses charmes, par sa musique, laissant croire à sa victime qu'elle a toujours le contrôle, alors que ce sont ses propres désirs qui, peu à peu, s'écoulent à travers chaque geste, chaque parole de celui qui l'appelle.

Et ce démon a faim de chair. Sous toutes ses formes. Toujours plus loin dans le vice, et ainsi versé comme un mortel poison dans l'esprit d'une femme ayant toujours eu le goût de la découverte... Et nous voila, après quelques mois de folie, de recherche de la découverte de nouvelles saveur, à travers des gens de tous âges, de toutes origines, à vouloir assouvir un pêché plus mortel encore que celui de la faim de chair : l'envie de goûter au sang le plus bleu de tous, au sang royal. Savoir si sa saveur est différente.
Pourtant, la marquise est-elle réellement entièrement tombée dans ces vices ? Pas complètement. Une part d'elle résister, et un appel à l'aide camouflé sera lancé à ceux qui viendront la visiter. Suffisamment camouflé pour que le démon lui-même ne le repère pas. Il faudra donc savoir résoudre des énigmes et être observateur pour remarquer l'autre côté du voile, chez cette noble dame.

Une partie d'elle a conscience de ce vice. D'où elle va. Et conscience de son incapacité, désormais, à résister à ce démon et sa musique enivrante. C'est lui qu'elle envoie capturer ses victimes, et les ramener. Lorsqu'il joue de la flûte, celui à qui la musique est dédiée sera hypnotisé, simplement charmé, et s'en viendra aussi docilement qu'un agneau à son contact. De loin, il ressemble à un homme. De près, ses pieds cornus, et ses cornes de bouc, disent tout le contraire. Pourtant, pour ceux que sa musique aura piégé, il n'apparaît que comme l'être le plus charmant qu'ils puissent imaginer. Une personne à qui l'ont livrerait son coeur et sa vie, en plus de l'Unique et sans confession.

Deux face d'une même médaille. La Marquise se plait à assouvir les besoins d'un démon qui se plait à être appelé sur cette terre, qui apprend lui-même comment reproduire à d'autres le tatouage qui le permet, enivrée par la folie qu'il a distillé dans son esprit. De l'autre côté, une part d'elle cherche à s'échapper de son emprise, à se débarrasser de ce parasite, volonté s'amenuisant à mesure que ses vices l'en éloignent. Femme de goût, mais jusqu'où celui-ci peut-il la porter ?

Et qui est donc ce mystérieux intendant, qui, bien qu'au courant de ce qu'il se passe ici, agit loyalement et encourageant même dans ces actes ? En creusant un peu, apprendrez vous peut-être que c'est lui-même qui a dessiné ces traits sur le délicat corps de la Dame... Poussé par une revanche historique à prendre, sur un titre qu'il estime volé, car après tout, pourquoi n'est-ce pas à sa famille qu'appartient ce marquisat ? Une rancoeur, et un démon tentateur, et c'est le début d'une histoire bien sombre qui rôde.
Quant au fils de la Marquise, parti à l'étranger... Est-il lui-même porteur de ces marques ?

A l'heure actuelle, l'un des héros de l'histoire, tombé sous son charme, aura tout fait pour l'aider à la délivrer de l'emprise de ce démon. Mais c'est une histoire qui peut avoir de nombreuses fins, différentes pour tous ceux qui voudraient tenter de s'y plonger...

Khufu

Super... tu peux même nous poster sa feuille de perso si tu l'as faites ?

AnyanKat

#3
La voila !

Ses statistiques ne suivent pas la règle de création pour un héro qui vient de débuter. Normal, c'était un PNJ clef de campagne, et presque l'antagoniste principal... Aussi, elle a déjà derrière elle une certaine expérience  ;)
Cela dit je peux la faire en version "débutant" si il faut, telle que prête à incarner pour un scénario ou elle serait personnage jouable !

https://i96.servimg.com/u/f96/19/06/59/33/marqui10.jpg

Je la met en URL pour éviter qu'elle ne déforme la fenêtre.

zab

Voila pour moi j'espère que le personnage est "canon" et que je ne me suis pas trompé dans le processus de création, il faut dire que je n'ai pas encore le livre de régles  ;D

Le clerc de l'unique connu sous le nom de Laurent Dimarzio n'est pas celui qu'il prétend. Créer dans un laboratoire clandestin d'une organisation d'extrémiste dissident baptisé le Groupe, ce sans-ventre a était fabriqué et formé pour ressembler et imiter à la perfection le vrai Laurent Dimarzio. Le but de son existence était de prendre la place du clerc âpres que le Groupe l'ai fait discrètement disparaitre et d'utilisé ces fonctions pour assassiné les membres à la tète du clergé.

Cependant Laurent n'étais pas un pantin sans cervelle comme pouvais le croire le Groupe, et une fois en place il décida de révélé le complot, tout en cachant bien évidement qu'il en faisait partie. Une fois la menace écarté il mit à profit tout son savoir faire et son influence pour essayer d'améliorer la vie de ces semblables sans-ventre, et il n'est pas étranger au fait qu'il soit à présent reconnu par l'église. Malheureusement d'autre cellules du Groupe sont à présent sur ça piste ce qui l'a forcé à s'écarter des affaires de l'église.

A présent il fait tout son possible pour cacher qu'il est un sans-ventre, et ne pas attiré l'attention du Groupe. De plus  ça mission ne nécessitent pas qu'il ai une durée de vie importante, son corps commence à ce dégradé et ces capacité physique ce réduise de façon alarmante.

Fiche de perso:
http://powerfan.free.fr/tmp/Terre2_FicheDeHeros-1.jpg

Khufu


JohnSMITH

aller, je me lance. permettez moi de vous présenter Orion

Histoire

Jeune garçon né aveugle a l'aube du 2ieme millénaire, il fut abandonné devant une église de l'unique de Venise. Il passa les douze premières années de sa vie dans un orphelinat administré par des moines de l'unique où il appris tout ce qu'un Homme devais savoir.

Les enseignant était impressionnés par ses capacités mémorielles tout comme de sa capacité a se mouvoir malgré sa cécité. Ils étaient a milles lieux d'imaginer qu'ils avaient devant eux l'un des rares utilisateurs de pouvoir électrokinetique jamais recensé. Grâce à ce dernier, ses connexion cérébrale ainsi que son système nerveux réagissaient bien plus rapidement qu'un humain ordinaire. De plus, ses yeux étaient capable de « voir » ou plutôt d'interpréter le champs électrique émis par les corps via l'effet photoélectrique. Même si cette vision était asses sommaire, composé de pointillés diffus, elle lui permettait de se déplacer bien mieux qu'aucun aveugle ne le pourrais.

Peut après son douzième anniversaire, un homme vint se présenter devant lui, il s'appelait Conti. Cet homme était le premier qu'il voyait si clairement comme si de la lumière émanait de lui. Après que le moine les ai laissé en tète a tète, Conti lui révéla qu'il savait de nombreuses choses sur lui notamment pour son pouvoir et qu'il utilisait un petit appareil afin qu'Orion le voie mieux. Cet inconnu lui dit « que dirais tu de mettre tes capacités au service d'une grande cause? D'un groupe d'individu souhaitant protéger la paix mondiale? ».
Orion fut abasourdis et déstabilisé par tant de révélation. Mais quand on a douze ans et qu'on vous propose d'intégrer une organisation secrète pour sauver le monde, que répondre si ce n'est oui?

Quelques papiers remplis plus tard, Conti devint le père d'Orion. Comme cadeau d'anniversaire, Orion reçu une paire de lunette conçue par l'Organisation avec une technologie expérimentale qui lui permis de voir le monde comme jamais il ne l'aurais imaginé. Sa vue était composé de lignes vectoriels rouges pour les murs, les hommes et autres êtres vivants d'une nuée de bleus, le sol d'un aplat de blanc et les les objet de nuée de points verts. Ça restait sommaire, mais pour la première fois de sa vie, il voyait...

En 3 ans, Conti fit d'Orion l'un des meilleurs éléments de l'Organisation. Il améliora sa maîtrise de l'électrokinesie au point de devenir un taser ambulant, appris les principales langues parlée dans l'UME et, grâce a sa mémoire, se constitua un solide bagage d'information sur l'histoire et les grans hommes et femmes du vieux continent. Il devint même à l'age de seize ans le leader de l'équipe Ωmega, une équipe entièrement constitué des fils et filles des membres de l'Organisation. Cette équipe n'est utilisée qu'en dernier recours. Le reste du temps, ils viennent en renforts des autres équipes et les supervisent.

Depuis son entrée dans l'Organisation, il a utilisé les moyens à sa disposition afin d'essayer de retrouver ses parents. Il a découverts qu'ils avaient fait l'objet d'expérience dans le but de créer des mentaux artificiellement. Si les informations relative a son père biologique ne sont qu'une série de chiffres crypté et indéchiffrable, il a réussi trouver le nom de sa mere : Alessia.

Il voue depuis son temps non requis par l'organisation à la retrouver.

Description

Jeune homme de 18 ans, il mesure 1,75m pour 65 kilos. Il a les cheveux mi long d'un blond profond, le teint clair et l'air toujours souriant. Les rares personne qui ont vu ses yeux savent qu'ils sont totalement noirs et dépourvus d'iris. Cependant, il les cache derrières des lunette composée d'une seul vitre protégeant intégralement ses yeux (il a demandé a l'organisation de les fabriquer en s'inspirant d'un célèbre super héro tirant des lasers avec les yeux). Il porte le plus souvent un costume blanc en l'honneur de son père et mentor ainsi qu'une chevalière frappé du blason de l'organisation, il se déplace souvent avec a une canne d'aveugle bien qu'elle soit superflue.
Il est d'un naturel calme, posé et réfléchi. il prend le temps d'analyser la situation et d'écouter les propositions de son équipe avant de choisir la meilleur option pour réussir ses missions. Il perd cependant tout ses moyens quand un de ses plans ne se déroule absolument pas comme prévu.

Équipement

- Costume renforcé en fibre de carbone
- Canne d'aveugle dépliante avec une poignée et un bout en alliage d'argent et de cuivre (excellent conducteur)
- Rail gun intégré a la canne : utilisation unique avec destruction totale et irrémédiable de la canne en dessous de 4 réussites
- Lunettes augmentée V2 : permettent une vision simplifiée de l'environnement (objet et être vivant affiché entièrement en vecteurs avec les aplat de couleurs en fonction de la vraie couleur, texte lisible sauf certaines écritures manuscrites, expression du visage et HUD en phase béta)
      
Pouvoirs

TunderStuck : décharge électrique capable d'incapacitanter un humain ou de griller une machine. Utilisable a courte portée

Deus Ex Machina : prend le contrôle d'une machine ou système informatique plus ou moins complexe pour 1 tour/réussite (fonctionne sur les serrures électronique). Utilisable avec un contact physique ou via un ensemble de materiaux conducteurs.

Povoirs déblocables

EMP : grille tous système électronique et/ou informatique a proximité.

Railgun maitrisé : envoie un projectile métallique a une vitesse extrêmement élevée. cette action n'entraîne pas la destruction de la canne.

Hyperactivité nerveuse : augmente toute les statistiques de +X et réduit les compétence de -X pour une certaine durée. après la fin de l'effet, le personnage est totalement immobilisé pendant 1 tour, puis doit réussir des jet d'athlétisme pour s'en remettre.

Stats PJ en début de Campagne

Agilité : 3
Constitution : 2
Dextérité : 2
Force : 3
Charisme : 2
Intelligence : 5
Perception : 3
Volonté : 4

Athlétisme : 7
Connaissances : 6
Corps-à-corps : 7
Crochetage : 9 
Discrétion : 6
Éloquence : 8
Enquête : 8
Esquive : 7
Pilotage : 9
Recherche : 7
Sagacité : 8
Tir : 9
Vigilance : 6

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notes

j'ai créé ce perso afin d'ajouter entre 2 partie un joueur de maniéré... pas trop forcée.
le HUD des lunettes, les expressions du visage et le décryptage de texte ont été créé a la fois pour permettre au personnage (et au joueur) d'y voir un minimum, mais aussi par ce que je suis un méchant mj: un bug est vite arrivé et l'utilisation de l'emp grille les lunette si le joueur ne les coupe pas au préalable  ;D
niveau compétence, "Hyperactivité nerveuse" a été envisagé suite a une idée du joueur de ce perso. les bonus/malus ne sont pas encore fixés et reste a définir mais il faut que
désolé pour l'illustration pas très jolie mais un 97 a un jet de dextérité avec un malus de compétence en informatique, ça pardonne pas mais au moins ça donne une idée :P

Khufu


JohnSMITH

le dessin refait par un ami bien plus compétant que moi =)



Lazarhus

Bonjour tout le monde,

voici ma participation pour le concours ! Bonne chance à toutes et à tous !


Eléanore Buydépine


Eléanore Buydépine est une courtisane. Passée experte dans l'art de la séduction, elle aime évoluer parmi les cercles de la bourgeoisie, les salons et les soirées mondaines.

Distinguée en toute circonstance, séductrice mais jamais vulgaire, cette jolie rousse de 30 ans ne laisse personne indifférent. «Croquer la vie à pleines dents » est son crédo, comme elle aime à le raconter à celles et ceux qui succombent à son charme.

Mais toutes les roses possèdent des épines, et gare à celui ou celle qui tombe dans ses bras, ou à défaut, sous son charme. Eléanore est une Surdouée qui travaille pour l'Organisation, et derrière ses beaux atours elle manipule, assassine, créer la discorde au sein des plus hautes sphères.

Eléanore n'est pas ce qu'elle semble être. Ce n'est d'ailleurs pas son véritable nom.
Car Eléanore a un secret. Ou plutôt, Eléanore EST un secret ...



Née d'un père mineur et d'une mère blanchisseuse, elle passe son enfance à Oignies, dans le Nord de la France. Maltraitée à l'école à cause de sa couleur de cheveux et de ses multiples facilités, elle tente tant bien que mal de vivre son enfance et son éducation comme elle le peut. Jalousée par ses camarades plus élevés socialement, ceux-ci ne ratent jamais une occasion de la rabaisser et de l'humilier. Elle ne peut pas se tourner vers ses professeurs, qui ne cachent même pas leur appréhension à son égard. Une miséreuse, étrangement douée en classe, et rousse de surcroît, il n'en aurait pas fallu autant pour qu'à une époque pas si lointaine, le bûcher ne fasse son office. Mais la société a évolué depuis, les temps ont changé, et les Bénédictins ne peuvent que ruminer leur mépris à son égard, même si nombre d'entre eux sont nostalgiques d'une époque où les choses étaient plus ordonnées et la société administrée « pour le bien de tous ». Le modernisme a ouvert la porte au Vice et à la Perversion ...

Bien que pauvre, sa famille est aimante. Le père,  Auguste, est un brave homme, solide et bienveillant, qui se tue à la tâche pour faire vivre sa famille. La mère, Margaux, gère le foyer. Stricte mais juste, elle tente de préserver sa fille des vices du monde et de sa cruauté. 

Vers l'âge de douze ans, une ombre suintante et suffocante vint s'incruster au cœur de cette famille, et marquer à jamais le destin d'Eléanore.
Après moultes années à travailler dans les mines, son père commençait à montrer de plus en plus de signes de fatigues et d'essoufflements. C'est Margaux qui s'en aperçu. Au départ, quelques toux le soir ou le matin. Mais au fil des années, elle voyait son mari de plus en plus fatigué, de plus en plus essoufflé et ce, parfois, dès le matin. Il dormait mal, toussait énormément pendant son sommeil. Malgré les réticences d'Auguste, Margaux réussit à le convaincre d'aller consulter un médecin, quitte à faire des heures supplémentaires pour remédier  à cette dépense « superflue », comme le répétait Auguste.
Le verdict fut sans appel : Auguste était atteint de Silicose, le « Mal des Mineurs ». Il devait impérativement arrêter de travailler à la mine.

Auguste refusa de voir la vérité en face, et ne put se résoudre à quitter son travail. Ce n'est pas ce qu'auraient pu dire les gens qui le motivait à ne pas baisser les bras, mais il ne pourrait plus se regarder en face si sa famille, déjà miséreuse, venait à mourir de faim par sa faute.

Tant bien que mal, il continua le travail, comme si de rien n'était, en se gardant bien de prévenir ses collègues et sa hiérarchie. Il interdit formellement à Margaux d'en parler à qui que ce soit, non sans une certaine réticence et quelques assiettes brisées.

Malheureusement, le subterfuge ne dura qu'un temps. Il toussait de plus en plus, avait de plus en plus de mal à reprendre son souffle. Il ne fallut que quelques semaines à ses collègues pour s'en rendre compte, et auguste fut remercié, avec pour seul et unique prime de départ, une poignée de main de son chef d'équipe et une bouteille de Bourgogne de ses collègues.

Au fil des semaines, Auguste trouva quelques emplois, comme manouvriers notamment. Malheureusement, son état de santé s'aggrava semaine après semaine, et bientôt, plus aucun employeur ne voulait embaucher un « fainéant qui s'arrête toutes les cinq minutes pour reprendre son souffle ou qui fait tomber tout ce qu'il attrape ».

Alité, de plus en plus faible, Auguste commençait à dépérir. Même les heures supplémentaires de Margaux ne suffisaient plus à nourrir sa famille. Leur logeuse avait beau être une femme gentille et compréhensive, elle ne pourrait pas continuer à les loger encore longtemps si les choses ne s'arrangeaient pas. Margaux et Auguste durent briser la promesse qu'ils s'étaient fait. Ayant arrêté leurs études très tôt pour commencer à travailler, ils s'étaient jurer de tout faire pour que leur enfant n'ait pas à suivre le même chemin. Hélas, le Destin en avait décidé autrement. Eléanore dut trouver un petit travail après l'école.

Au début, elle faisait du ménage ou du rangement à l'école, après les cours ; les moines voyant cela comme une sorte de « rédemption » pour une hérétique de sa trempe.
Mais cela ne fit qu'accentuer les brimades de ses camarades, et Margaux lui trouva un autre travail dans un restaurant, en cuisine.

Le travail d'Eléanore fut très vite apprécié, et très vite le gérant lui proposa un autre poste, plus gratifiant selon lui. Celui-ci possédait un café-théâtre en centre-ville, où nombre de bourgeois se rendaient le soir, et son charme et sa délicatesse serait bien plus utile à servir ces personnes, plutôt qu'à récurer des casseroles.

Eléanore devint donc la nouvelle serveuse du « Café des Magnolias ». Elle qui n'avait toujours connu que la misère et son petit appartement mansardé rue des Fougères, elle découvrit pour la première fois le luxe et l'opulence. Il aurait fallu deux mois de salaire à sa mère pour s'offrir ne serait-ce que sa tenue de travail !

Malgré les heures de travail nocturnes, son niveau scolaire ne baissa pas. Elle continuait d'exceller dans tout ce qu'elle faisait.

Au début simple serveuse, on lui proposa très vite de rejoindre l'équipe qui s'occupait des clients de marques. Les « simples » clients étaient reçus dans la grande salle, au rez-de-chaussée, face à une petite scène où se tenaient les spectacles. Les clients privilégiés, eux, avaient le droit à des petits salons privés, à l'étage. Mais seul le meilleur du personnel avait le privilège de servir ces bonnes gens. Eléanore continua donc de gravir les échelons, et grâce à son salaire et aux pourboires que lui laissaient ces clients de prestige, sa famille commençait à se remettre sur pied. Au point qu'elle commençait à ramener plus d'argent à la maison que sa propre mère !

Mais encore une fois, son talent inné à exceller dans tout ce qu'elle touche attirera la jalousie de ses collègues, mais aussi l'intérêt de certaines personnes.

En pleine adolescence, devenue une très jolie jeune fille, elle attira l'attention d'un des plus riches clients, un dénommé Ferdinand Delattre des Vauxclins.

Celui-ci possédait un hôtel de luxe à Paris, et aimerait embaucher « une très jolie jeune fille telle que vous, charmante et très professionnelle de surcroit ! ».

Eléanore n'en croyait pas ses oreilles !

Auguste et Margaux firent tout leur possible pour cacher leur inquiétude et la tristesse de voir leur fille s'éloigner, et laissèrent Eléanore voler de ses propres ailes. Elle promit de leur envoyer de l'argent toutes les semaines, et répéta avec exaltation qu' « avec le salaire qu'elle gagnerait, Papa pourra très bientôt aller mieux ».

Eléanore arriva à Paris en Juillet. Comme il était pratiquement impossible à une jeune fille de 17 ans, sans le sou, de trouver un logement, Monsieur Ferdinand (qui demandait aux jeunes filles de l'appeler ainsi, il disait trouver cela plus « sympathique ») lui offrit un logement dans son hôtel, une petite chambre de bonne au dernier étage, sous les combles. Ce n'était pas très grand, mais pour la petite miséreuse Oigninoises, c'était un palace.
« Vous seule aurait la clef, c'est votre petit chez-vous ! » lui dit avec gentillesse Monsieur Ferdinand « Enfin, vous et moi évidemment ! » dit-il avec un large sourire amicale, avant de partir et la laisser installer ses affaires.

Tout ce passa pour le mieux pendant les premières semaines. Comme à son habitude,  Eléanore trouva très rapidement ses marques, elle se fit aimer de tout le monde, et surtout des luxueux clients qui venaient à l'hôtel. Un salaire décent, quelques pourboires, tout allait pour le mieux.

Jusqu'à ce que le couperet tombe une fois de plus. Une lettre de sa mère, un matin de Décembre, lui apprit que la maladie de son père s'était encore aggravée, et que l'argent qu'envoyait Eléanore chaque semaine ne suffisait plus à payer les soins et les médicaments.
Par une heureuse coïncidence,  Monsieur Ferdinand demanda le jour-même à Eléanore de le rejoindre à son bureau, pour lui proposer un meilleur poste.
« Ce ne sera pas beaucoup plus difficile que ce que vous faites actuellement mon enfant », avec toujours le même ton chaleureux et bienveillant. « Vous êtes appréciée des clients, ils louent votre savoir-faire et votre charme. Je me disais que, peut-être, vous souhaiteriez changer de travail. Faire quelque chose de plus gratifiant, et mieux payé qui plus est ... Ce ne sera pas trop différent de ce que vous faites déjà, mais disons, avec plus de gentillesse, davantage de délicatesse et d'investissement personnel ... »

Voyant cela comme une aubaine, une bénédiction de l'Unique en réponse à ses prières, Eléanore accepta, avec enthousiasme et gratitude. Elle sortit du bureau le sourire aux lèvres. Une pensée furtive lui traversa l'esprit une fraction de seconde. « C'est amusant de se dire que ce matin une horrible nouvelle arrive, et que quelques heures plus tard, comme par miracle, une solution me tombe toute crue dans les bras ! »

La jolie rouquine, toujours étonnée du manque d'entrain et de gaieté de la part de ses collègues, tenta de leur demander en quoi consistait ce nouveau travail, mais toutes les filles restèrent évasives sur le sujet, lui déclarant la plupart du temps que « cela veut dire ce que cela veut dire ... ». Étrange, se disait-elle.

Mais le bonheur se transforma rapidement en douche froide. Eléanore compris très vite ce que signifiait « davantage d'investissement personnel ». Son charme ne faisant défaut à personne, plusieurs clients demandaient les services personnels d'Eléanore, services qui dépassaient régulièrement, voire systématiquement le cadre du service de chambre tel qu'on se l'imagine. Eléanore gagnait un meilleur salaire, de bien plus gros pourboires, mais à quel prix ? Certains clients les plus riches lui rendaient même visite dans sa chambre, à n'importe quelle heure ...

Eléanore devint très vite comme ses autres collègues. Sa joie de vivre et son optimisme s'étiolaient au fil des semaines. Elle était en train de s'éteindre.

Un jour qu'elle faisait le ménage dans le bureau de Monsieur Ferdinand, elle remarqua que celui-ci n'avait pas fermé comme à son habitude le tiroir de son bureau, dans lequel il rangeait les dossiers du personnel. Elle succomba au bout de quelques minutes au sentiment de curiosité qui lui brûlait la poitrine, et jeta un œil à son propre dossier.  Elle eut l'impression que le monde s'ouvrait sous ses pieds en découvrant la lettre de sa mère qui disait que son père était décédé, le 7 Novembre dernier, lettre qu'elle n'avait jamais reçue. Une plaque de marbre s'abattit sur ses épaules lorsqu'elle comprit que, comme elle déposait et récupérait son courrier à la réception, celui-ci devait être lu, et intercepté. Elle n'avait pas non plus eu connaissance de cette lettre dans laquelle sa mère implorait son retour, demandait de ses nouvelles, ni de celle dans laquelle elle maudissait son ingrate de fille, ou encore de celle dans laquelle elle apprit que sa mère devait rendre les clefs de l'appartement ... Elle en déduisit que la lettre qui faisait état de l'état de santé de son père était fausse. Elle rangea le dossier, finit de nettoyer le bureau et sortit de la pièce telle un corps sans-vie.
   
Une nuit, une étincelle, une flamme se ralluma dans son esprit, après avoir séché ses pleurs suite à la visite d'un « aimable admirateur ». Venue de nul part, une force de volonté s'empara d'elle, et son cœur se ralluma, non plus habité par la joie de vivre, mais par une colère incommensurable ; tout son corps était habité d'une envie de vengeance envers cette bourgeoisie vicieuses et décadentes, qui se fait fi du malheur des pauvres âmes qu'elle manipule et détruit pour son bon plaisir.

Elle se leva d'un bond, réunit son argent, et se faufila dans les couloirs jusqu'au bureau de ce « cher » monsieur Ferdinand. Elle s'infiltra à l'intérieur, vola tout l'argent qu'elle trouva ainsi que le petit revolver qu'il rangeait dans le deuxième tiroir de droite. Elle vida sur le sol toutes les bonnes bouteilles d'alcool du mini bar et grava « Sale Porc ! » sur le dossier du canapé Chesterfield avec le coupe-papier qu'elle planta en plein milieu du bureau.

En rentrant à Oignies, elle ne trouva aucune trace de sa mère. Au bout de plusieurs jours de recherche, et après avoir déposé des fleurs sur la tombe de son père, elle prit la décision qui allait marquer son Destin.

Elle ne serait plus une moins que rien. Elle qui connaissait tous les us et coutumes des bourgeois et de l'aristocratie, elle les retournerait contre eux. Elle serait l'incarnation de la Vengeance des miséreux. A cet instant, la petite rousse méprisée d'Oignies n'était plus. Elle était désormais Eléanore Buydépine ...

Khufu

Merci pour ta participation Lazarhus.. et bonne chance !

Khufu

Les auteurs sont en pleine délibération... des participations de qualité, vous ne nous avez pas facilité la tâche.


Khufu

Voici donc le résultat du concours.

La délibération des auteurs ne fut pas facile car vos contributions étaient toutes de qualité.
Le vainqueur l'emporte d'une courte tête sur le second.

Le classement est donc le suivant :
1 - Eléanore Buydépine, par Lazarhus
2 - Florence des Nétumières de Rochefort, par AnyanKat
3 - Orion, par JohnSMITH
4 - Laurent Dimarzio, par Zab

Bravo à Lazarhus qui emporte le livre de base dédicacé.
AnyanKat et JohnSMITH gagnent chacun une illustration originale de Benoit Boeuf présente dans le livre de base de Terre2.

Je vous contacte chacun en MP pour les détails ;)

Nous allons voir ce que nous allons voir comment intégrer vos créations à de futures parutions gratuites.

Encore bravo et merci d'avoir participé.